L’orge au Burundi

Au Burundi, l’orge a été introduite du temps de la Tutelle belge. En 1959, la collection de Gisozi comprenait 82 variétés brassicoles et 11 variétés fourragères. Les essais comparatifs se rapportant à la sélection et l’amélioration des méthodes culturales ont été menés depuis mars 1950, en Station et au Centre agricole de Ruhunde (Territoire de Byumba). Les résultats ont montré les qualités d’une bonne orge de brasserie et ont mis en évidence les caractères phytotechniques requis pour la culture dans les conditions édapho-climatiques du Rwanda-Urundi.

Dans le but de produire une orge de brasserie de bonne qualité au Rwanda-Urundi, il était conseillé :

• de remplacer la variété Abed Kenia par une autre, Researchou Carlsberg, dont les essais de micro maltage ont été concluants;
• de procéder à des semis hâtifs même en février, après récolte des pommes de terre ou des haricots;
• d’utiliser des graines de bonne qualité provenant de champs ensemencés en mars.

Par la suite, la recherche sur cette culture n’a pas continué faute de moyens alloués à la recherche.

En 1986-1987, des tests d’adaptabilité de l’orge ont repris dans les zones de haute altitude du Mugamba et du Bututsi par l’ISABU. Aussi, suite à la crise de 1993, la recherche sur cette culture fut suspendue et ce n’est qu’en 2005-2006 que les activités de recherche ont pu redémarrer.

Comme dans les années 1950, l’objectif poursuivi par la recherche était de sélectionner les variétés d’orge brassicole adaptées aux différentes régions écologiques où la culture de blé est pratiquée. Le matériel végétal utilisé était constitué au départ de 23 lignées fournies par le Centre International pour l’Amélioration du Maïs et du Blé (CIMMYT).

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